Extrait de la conférence de Michel Pornon.
sauge officinale
Du latin ‘salvia officinalis’ qui sauve. Herbe sacrée pour les romains qui la croyaient dotée de toutes les vertus. Les chinois l’échangeaient contre des caisses de thé. Pour de nombreux peuples la plante médicinale par excellence. Figurait au 1er rang du Capitulaire de Charlemagne.
« Qui a de la sauge dans son jardin, n’a pas besoin de médecin »
Famille des lamaciées, la sauge est une plante vivace, à grandes feuilles vert – blanchâtre et fleurs violettes. Odeur poivrée, camphrée et un peu amère. Sous arbrisseau buissonnant, d’une hauteur de 30 à 70cm. Racine pivotante, tiges quadrangulaires, velues, ligneuses à la base, herbacée en extrémité. Feuilles persistantes pétiolées, lancéolées, épaisses, finement crénelées recouvertes de poils blancs laineux.
Variétés
environ 500 espèces
Semis, bouturage et multiplication
Semis en mars, marcottage en été. De préférence, division de touffes en septembre.
Sol et exposition
Sol sec, rocailleux, ensoleillé et bien drainé (calcaire de préférence)
Entretien et culture
La sauge résiste bien à la sécheresse : ne pas arroser. Vit une dizaine d’années. Engrais inutile.
Maladies : pourriture des racines, acariens.
Dans le potager elle chasse la mouche de la carotte, le papillon du chou.
Récolte, conservation et utilisation
Les feuilles parfument les farces, viandes blanches, les plats au fromage et omelettes.
Blanchies, peuvent être congelées, s’utilisent sèches, conseillées dans tous les plats riches.
Tonique, antiseptique, digestive, dépurative.